Publications

  • Anne Geisler-Szmulewicz et Myriam Roman (dir.)

    Gautier / Hugo – Mémoire du romantisme

    Contributions de J.-M. Hovasse, A. Geisler, P. Berthier, A. Giraud, M. Roman, F. Court-Perez, L. Charles-Wurtz, S. Zenkine, D. Gleizes.

  • Victor Hugo (Pierre Laforgue éd.)

    La Légende des siècles (Première série)

    Lorsque l’éditeur Hetzel commande à Hugo des « Petites Épopées », il ne se doute pas que le poète bâtira un monument littéraire, La Légende des Siècles, dont l’ambition est, ni plus ni moins, de retracer l’histoire de l’humanité. Le résultat est une fresque lyrique, épique et satirique à la fois, qui, des exploits de chevaliers errants aux crimes des pires tyrans, des premiers temps du monde à un au-delà de l’histoire, offre de l’homme un portrait contrasté. Suivant ce chemin sinueux, Hugo livre une interrogation inquiète sur le Progrès : qu’espérer dans cette nuit d’atrocités où se devine l’ombre du Second Empire ?
    Cette nouvelle édition reprend la première des trois séries de La Légende des Siècles. Sa genèse et ses enjeux sont ici restitués dans toute leur ampleur et toute leur complexité.

  • Victor Hugo (Nicole Savy éd.)

    Torquemada

    Espagne, XVᵉ siècle. Le moine Torquemada, qui rêve de purifier par le feu l’humanité pécheresse, est enterré vivant pour hérésie. Sauvé in extremis par deux jeunes héritiers emprisonnés dans un couvent par le roi, il est nommé grand inquisiteur par le pape, soumet à son pouvoir Ferdinand et Isabelle, les rois catholiques, et met le pays à feu et à sang. « Bourreau par charité », Torquemada est le héros fascinant du dernier drame romantique de Hugo, où l’Espagne, la monarchie et le catholicisme sombrent dans l’horreur de l’Inquisition.
    Cette pièce marie jusqu’à l’impensable l’idéal – l’amour de l’humanité – et le crime – l’extermination par le feu. Elle parut si dangereuse à l’auteur qu’il ne se décida à la publier que des années après l’avoir écrite, en 1882, en réponse aux persécutions subies par les Juifs de Russie. Hugo, fils de la Révolution française, y défend sans manichéisme un universalisme émancipateur et non plus éradicateur : un discours qu’il est bon d’entendre aujourd’hui.

  • Sébastien Spitzer

    Dictionnaire amoureux de Victor Hugo

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  • Violaine Anger (dir.)

    Victor Hugo et la mélodie française

    Lorsque la musique se joint au poème, toutes les questions sont permises. Quand Victor Hugo et ce que l’on appelle la mélodie française se rencontrent, elles deviennent brûlantes. À la différence de Paul Verlaine, Hugo a accompagné l’évolution musicale de tout le XIXe siècle. Ses poèmes inspirent des moments-charnières dans la maturation stylistique de certains compositeurs ; ils influent aussi sur l’évolution de la mélodie française qui n’est comprise comme genre qu’à la fin du siècle. Ils innervent des réussites majeures qui sont aussi des moments où musique et poème se repensent mutuellement. Berlioz, Liszt, Bizet, Hahn, Saint-Saëns et aujourd’hui Escaich ou Pierre Henry mûrissent leur propre pensée musicale au contact des poèmes hugoliens.

    L’approche développée ici tente d’aborder une œuvre musicale dans son unité énonciative, en sortant des dualismes assourdissants (le son/le sens, le texte/la musique, le parler/le chanter, le lyrique/le narratif…) autant que des dualismes abâtardis (la « musicalité du texte », les représentations véhiculées par le son…). Le chant est le lieu d’une tension maximale et féconde. Victor Hugo le sait parfaitement. Cette approche interroge les frontières disciplinaires dans leur existence, ce que font conjointement le chanteur François Le Roux, la musicologue Violaine Anger et le métricien Gérard Dessons.

    Ouvrage collectif dirigé par Violaine Anger, préface de François Le Roux, postface de Gérard Dessons.

  • Claude Millet, David Charles et alii

    Dictionnaire Victor Hugo

    Des articles sur les contemporains de Victor Hugo, ses amis, ses adversaires et sa famille, mais aussi sur la réception internationale de son œuvre, font de ce dictionnaire une sorte de biographie fragmentaire de l’écrivain et dessinateur qui fut l’incarnation critique du xixe siècle.

  • Agathe Giraud

    L'Autre Légende du siècle. Création et réception des Burgraves de Victor Hugo

    En 1843, Les Burgraves de Victor Hugo auraient été un échec littéraire et théâtral. Ce mythe a conduit à une périodisation du romantisme théâtral et à des mises en scènes et adaptations tributaires de ce story-telling, déconstruit ici grâce à de nombreux documents d’archives.

  • Victor Hugo (Adrien Goetz éd.)

    Le Rhin

    Le Rhin est un voyage imaginaire où la littérature prend une dimension monumentale. Se présentant sous forme de lettres adressées « à un ami », le récit invite le lecteur à un voyage sur le Rhin qui, en réalité, ne s’est jamais déroulé ainsi. Hugo y décrit des paysages et des sites qu’il n’a pas toujours vus, mais qu’il a découverts dans les livres ou grâce à la peinture. Qu’importe la vérité ! L’invention est sublimée pour composer un parcours où les voix des grandes figures historiques se mêlent à celles des héros du folklore local. Entre récit de voyage et poème épique, Hugo se joue du lecteur pour mieux l’émerveiller. En explorant villages, châteaux, cathédrales et ruines, il rend vivante l’histoire du continent européen.

    Hugo s’est voulu historien, philosophe, poète, politique, épistolier, diariste, romancier, dramaturge : Le Rhin est le livre où il occupe tour à tour chacun de ces rôles. Tel le voyage de Delacroix en Afrique du Nord ou celui de Nerval en Orient, Le Rhin a tout d’un texte mythique. Cette première édition en poche est l’occasion de le découvrir.

  • Myriam Roman

    Le droit du poète : la justice dans l'oeuvre de Victor Hugo

    Le livre corrige ce qu’on sait: Hugo s'inscrit dans une histoire de la pensée et de la pratique de la justice bouleversées par la Révolution; sa réflexion déborde la peine de mort et même la justice pénale, visant la Justice elle-même ; elle se nourrit des théoriciens du temps mais aussi d’une connaissance précise du droit. M. Roman suit Hugo plus loin : Peut-on juger ? Doit-on châtier ? Spéculations engageant des actions, conduites toutes deux par Hugo depuis une position originale : celle du «témoin», celui qui parle au tribunal, celui aussi que sa foi expose.

  • Tianchu Wu

    La réputation d'humanisme de Victor Hugo en Chine avant 1949

    La notion d’humanisme est au centre de l’interprétation chinoise de l’œuvre de Victor Hugo. Pourtant, les chercheurs mettent souvent l’accent sur les infortunes de cette réputation faite à Hugo après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, la notion d’humanisme étant mise à mal par la critique marxiste. Ainsi cette étude propose-t-elle d’examiner cette réputation avant 1949 afin d’en révéler la dimension polysémique et interculturelle. L’idée est de mieux éclairer la fortune de Victor Hugo en Chine et d’étudier, à travers cet exemple, un phénomène de réception s’inscrivant dans un réseau géopolitique complexe, où plusieurs aires culturelles entrent en jeu.